À moins d’une semaine du départ du célèbre rallye-raid, le pilote coutançais fait le point sur sa préparation, ses objectifs.Entretien
David, comment vous sentez-vous a maintenant 5 jours du départ ?
Vraiment impatient de prendre la direction de Buenos Aires (Argentine). Nous arriverons sur place le 29
décembre, pour un départ le 1 janvier 2011. Le départ d'un Dakar doit être quelque chose d'extraordinaire, et
j'ai vraiment hâte de vivre cela.
Le rallye-raid, c'est une discipline nouvelle pour vous, comment se passe votre préparation ?
Sur le plan physique, j'ai suivi une préparation très poussée avec un médecin du sport. Et je m'y tiens
parfaitement... Je fais beaucoup de footing, de musculation, de piscine et de VTT. Le but est de gagner en
endurance car le Dakar, c'est une épreuve très éprouvante sur le plan physique. Beaucoup plus que le rallye
asphalte et le rallycross que je connais, car les spéciales sont très longues. Place au repos la dernière
semaine avant le départ. L'idée est d'arriver en pleine forme sur place, histoire de faciliter l'acclimatation.
Mentalement aussi l'approche doit être différente. On n'aborde pas 15 jours de course comme une
course de rallycross ?
C'est ma première expérience en rallye-raid, alors je tente de mettre toutes les chances de mon côté. Tous
les soirs en me couchant, j'analyse le parcours. C'est énormément de travail. Le règlement du Dakar par
exemple, il fait 103 pages. Dans ma discipline habituelle, il en fait trois... Il y a beaucoup de subtilité à
appréhender dans la navigation. Une chose est certaine je sais qu'on n'aborde pas les deux disciplines de la
même manière. En rallye-raid, il faut vraiment rouler avec sa tête, garder la fiabilité sans trop taper dans la
mécanique, être capable de gérer. Même s'il s'agit d'un rallye, je dois prendre cette épreuve comme une
course d'endurance.
Quelles sont vos principales craintes, à quelques jours du départ ?
Malgré mon peu d'expérience, j'ai compris que la deuxième semaine allait être très difficile. Surtout, il va
falloir encaisser des spéciales très longues. En deux jours, nous avons à parcourir une spéciale de 622 km,
puis une autre de 550 km. C'est une distance énorme, et c'est cela que j'appréhende le plus.
Votre copilote sera là pour vous aider ?
C'est vrai que quand j'ai été engagé par André Dessoude, je ne connaissais pas le copilote qui allait
m'accompagner. Malgré tout je savais que je pouvais faire confiance à André pour me trouver quelqu'un de
sérieux. Et avec Alain Brousse, c'est clairement le cas. Il est très expérimenté, va vraiment m'aider à
appréhender le Dakar. Il y a déjà participé à huit reprises, et était de la première édition en Amérique du Sud,
en 2009. C'est en plus un très bon mécanicien. Je sais que je pars en bonne compagnie, surtout que la
mission d'encadrement l'intéresse.
Quels sont les objectifs que se fixe un novice comme vous ?
Ma principale ambition est d'aller au bout. Terminer cette épreuve serait une belle manière de remercier
André Dessoude, lui montrer qu'il ne s'est pas trompé. C'est la même chose pour Frederic Chavigny, mon
coéquipier d’écurie qui m'a vraiment aidé. Et puis, avec les nombreux messages de soutien que je reçois,
c'est une obligation de finir.
Interview : Vincent GAUTRONNEAU.
David, comment vous sentez-vous a maintenant 5 jours du départ ?
Vraiment impatient de prendre la direction de Buenos Aires (Argentine). Nous arriverons sur place le 29
décembre, pour un départ le 1 janvier 2011. Le départ d'un Dakar doit être quelque chose d'extraordinaire, et
j'ai vraiment hâte de vivre cela.
Le rallye-raid, c'est une discipline nouvelle pour vous, comment se passe votre préparation ?
Sur le plan physique, j'ai suivi une préparation très poussée avec un médecin du sport. Et je m'y tiens
parfaitement... Je fais beaucoup de footing, de musculation, de piscine et de VTT. Le but est de gagner en
endurance car le Dakar, c'est une épreuve très éprouvante sur le plan physique. Beaucoup plus que le rallye
asphalte et le rallycross que je connais, car les spéciales sont très longues. Place au repos la dernière
semaine avant le départ. L'idée est d'arriver en pleine forme sur place, histoire de faciliter l'acclimatation.
Mentalement aussi l'approche doit être différente. On n'aborde pas 15 jours de course comme une
course de rallycross ?
C'est ma première expérience en rallye-raid, alors je tente de mettre toutes les chances de mon côté. Tous
les soirs en me couchant, j'analyse le parcours. C'est énormément de travail. Le règlement du Dakar par
exemple, il fait 103 pages. Dans ma discipline habituelle, il en fait trois... Il y a beaucoup de subtilité à
appréhender dans la navigation. Une chose est certaine je sais qu'on n'aborde pas les deux disciplines de la
même manière. En rallye-raid, il faut vraiment rouler avec sa tête, garder la fiabilité sans trop taper dans la
mécanique, être capable de gérer. Même s'il s'agit d'un rallye, je dois prendre cette épreuve comme une
course d'endurance.
Quelles sont vos principales craintes, à quelques jours du départ ?
Malgré mon peu d'expérience, j'ai compris que la deuxième semaine allait être très difficile. Surtout, il va
falloir encaisser des spéciales très longues. En deux jours, nous avons à parcourir une spéciale de 622 km,
puis une autre de 550 km. C'est une distance énorme, et c'est cela que j'appréhende le plus.
Votre copilote sera là pour vous aider ?
C'est vrai que quand j'ai été engagé par André Dessoude, je ne connaissais pas le copilote qui allait
m'accompagner. Malgré tout je savais que je pouvais faire confiance à André pour me trouver quelqu'un de
sérieux. Et avec Alain Brousse, c'est clairement le cas. Il est très expérimenté, va vraiment m'aider à
appréhender le Dakar. Il y a déjà participé à huit reprises, et était de la première édition en Amérique du Sud,
en 2009. C'est en plus un très bon mécanicien. Je sais que je pars en bonne compagnie, surtout que la
mission d'encadrement l'intéresse.
Quels sont les objectifs que se fixe un novice comme vous ?
Ma principale ambition est d'aller au bout. Terminer cette épreuve serait une belle manière de remercier
André Dessoude, lui montrer qu'il ne s'est pas trompé. C'est la même chose pour Frederic Chavigny, mon
coéquipier d’écurie qui m'a vraiment aidé. Et puis, avec les nombreux messages de soutien que je reçois,
c'est une obligation de finir.
Interview : Vincent GAUTRONNEAU.
Pour suivre David à la télévision :
France 4 : arrivée en direct des étapes à partir de 17H30
France 3 : Emission « Le journal du Dakar » 20H
France 2 : « l’image du jour » à 19h50 et « Bivouac » en direct à 23H
Eurosport : Résumé complet + direct à 22H30. Rediffusion le lendemain à 8H30
Sur internet, vous pouvez suivre David en temps réel :
www.dakar.com puis course en « direct » puis « tracking » et taper le n° de course 334.
Ou, a partir du 2 janvier : http://tracking.dakar.com/ASO/index_fr.html
www.teamdessoude.com : Résumé complet + photos jour après jour.
A la radio :
Les coulisses du Dakar tous les jours à 8H50 et 18H25 sur Tendance Ouest et www.tendanceouest.com
Reportage complet sur l’équipage dans les émission de France Bleu Cotentin et Basse-Normandie
Dans la presse :
Durant le Dakar, retrouvez tous les jours, le carnet de route du pilote coutançais.
Ouest-France. La presse de la Manche. La Manche Libre.
France 4 : arrivée en direct des étapes à partir de 17H30
France 3 : Emission « Le journal du Dakar » 20H
France 2 : « l’image du jour » à 19h50 et « Bivouac » en direct à 23H
Eurosport : Résumé complet + direct à 22H30. Rediffusion le lendemain à 8H30
Sur internet, vous pouvez suivre David en temps réel :
www.dakar.com puis course en « direct » puis « tracking » et taper le n° de course 334.
Ou, a partir du 2 janvier : http://tracking.dakar.com/ASO/index_fr.html
www.teamdessoude.com : Résumé complet + photos jour après jour.
A la radio :
Les coulisses du Dakar tous les jours à 8H50 et 18H25 sur Tendance Ouest et www.tendanceouest.com
Reportage complet sur l’équipage dans les émission de France Bleu Cotentin et Basse-Normandie
Dans la presse :
Durant le Dakar, retrouvez tous les jours, le carnet de route du pilote coutançais.
Ouest-France. La presse de la Manche. La Manche Libre.
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